PROJET DURABLE & SOCIAL & EQUITABLE

1ere PHASE :  Féderer le monde paysan 

Recenser sur l’ensemble du territoire, répertorier sur plusieurs régions toutes les cultures présentes délaissées, trop de production « sauvage » en Guinée ne sont pas récoltées, trop peu de moyens sont mis à disposition des populations paysannes, ils exploitent seulement ce qui leur est nécessaire, accessible, les appuis sur le terrain sont trop peu nombreux.

Les projets insitutionnels et l’assistance qu’il apporte sont souvent que théoriques, les projets sont gérés à Conakry et trop peu sur le terrain, ainsi trop peu d’emplois sont crées dans ce secteur, les jeunes préferent l’exode rural et pensent trouver mieux en ville et beaucoup déchante et souhaite repartir à la campagne ; la pénébilité du travail n’arrange rien (ici plus le climat, les distances à parcourrir aucune route…) ; ce qui convient de fédérer autour de ce modèle et de faire comprendre que la mécanisation n’est pas nécessaire, désherber n’est pas utile non plus.

Former en masse des paysans, en adoptant une culture d’entreprise propisce à l’environnement, produire des paysans en masse doit faire parti de l’entité même du projet, mettre en place des formations mobiles avec des formateurs spécifiques.

Dans son ADN, tout paysan se doit d’intégrer les éléments de base pour préserver au quotidien l’environnement.

Faire comprendre que ce modèle est celui nécessaire pour obtenir des productions et une rétribution intéressante, car on est à l’aube d’une revolution agricole et environnementale mondiale,  adopter ce modèle et produire des produits non traités, non calibrés, riche nutritivement, avec des semences locales, permettra d’jouter une plus value à l’export et ensuite aux paysans de mieux vivre leur quotidien, de faire vivre leur famile, d’envoyer leur enfant dans des écoles…de vivre décemment de leur métier.

Sensibliser, former les paysans que la récupération de tous les déchets organiques présents sur les différents sites de stockage de déchets organiques, sachets eau, mise en place bac récupération auprès des villages, des bases vies miniers, deviendront des richesses une fois la mise en place d’équipes mobile de ramassage de tous les déchets recyclables, réutilisables ; ces déchets seront revalorisés, transformé en énérgie(méthaniseur assemblage d’un modèle locale, produisant aussi de l’électricité.) ; programme bac de rétention eau, permettant de préserver les nappes, pensez à recycler, ou à incinérer pour faire des briques, du tissu ou toute industrie basée sur ce recyclage, ils devienront source de richesse pour toute le monde au village.

2 eme PHASE :  Valoriser les sols, récolter, stocker

Une fois obtenue la mise en place d’un accord avec les paysans pour créer une coopérative permacole commune, nous allons essayer sur la premiere année de comptabiliser les récoltes potentielles, ensuite identifier les sols à assainir, à nettoyer, à préparer, à régénerer ; création d’une fabrique de humus basée sur des déchets organiques afin de pouvoir améliorer la croissance rapide des futures arbres et cultures.

Reboissement : définir les besoins et les futures cultures à mettre en place de préférence avec un  fort intérêt nutritif, ce projet d’agroforesterie, sans engrais chimique, seulement basé sur des techniques traditionnels permet d’associer de multiples cultures, du bétail(azote), de la volaille, de l’apiculture, du maraichage….

La forte croissance de la population a déjà entrainé une forte dégradation des sols cultivés, cultures intensives, agressives, engrais chimiques, insecticides…supression des cultures nourricières ; surtout en Côte d’Ivoire et au sénégal pour qui la Guinée est le principal fournisseur de cultures nourricières pour compenser le manque de production.

Le secteur agricole guinéen a toujours été délaissé par l’état, et la population suivant les différentes crises ont souvent opté pour l’exode rurale dans les grandes villes ( maladies…) ; c’est un miracle que tout continue à pousser , mais surtout les terres sont vierges et présentent une garantie en terme de propreté des sols, ainsi que la préservation de varietés unique contrairement à la sous-region ou toutes les varietes locales ont été remplacé par des varietes hybrides.

Le recours aux engrais chimiques , l’extension des espaces cultivées sur les terres à la jachère longue, aux paturages, et la foresterie, n’ont fait qu’accélérer la destruction des ressources naturelles.

Les espaces boisés sont sous la pression d’une forte pression démographique et du maintien de modes de production agricole consommateurs d’espace. La forêt recule devant l’avancée des cultures.

Ainsi, le mélange de différente culture et foresterie à croissance rapide serait la solution idéale; il existe plusieurs type d’arbres « fertilitaires » que l’on peut qualifier d’engrais vert et dont l’activité enrichit la couche arable d’une terre, en améliore la texture et en favorise la structuration.

Pour exercer efficacement sa fonction dans les champs, il doit être convivial, c’est-à-dire qu’il ne peut entrer en concurrence forte avec les autres espèces cultivées pour leurs productions domestiques ou marchande.

Les techniques agroforestières consistent à introduire des arbres fertilitaires dans les champs des paysans, par plantation. Les cultures se font en dessous et autour de ces arbres.

Les paysans sont formés à la conduite des pépinières, à la plantation des arbres et à leur entretien (élagages sélectifs des herbes). Ils sont aussi formés à la mise en place de haies vives et mesures de protection des arbres.

Les considérations environnementales viennent ensuite lorsque les paysans découvrent les bénéfices écologiques de ces techniques : réassort des nappes et sources, fertilité durable, biodiversité (avec un retour de faune pour la chasse)…

L’agriculture dite « moderne » s’est longtemps voulue et appliquée sans arbres : une erreur !

3 eme PHASE : Recyclage, transformation: 

Afin de permettre la plus value de ces récoltes et en finir avec la perte des récoltes, l’outil de transformation se doit d’être proche de celles-ci ou d’être mobile.

La distance entre les récoltes et l’outil de transformation est un réel problème en Guinée , car elles sont peu nombreuses, peu efficaces, trop vétuste, de plus transformer est une première étape mais il faut ensuite conditionner, stocker, avant d’exporter ou de vendre localement.

Voici toutes les étapes du cercle permacole :

  1. Revalorisation en recyclage des déchets : utilisation de la biomasse ( déchets organiques) ; fabrication charbon de bois compacté; de Bio carburant domestique, méthaniseur gaz domestique, pour four, pour combustible , pour production éléctricité, de l’engrais naturel … le solaire…ferme à insectes, bac de rétention d’eau pluies, pisiculture…
  2. Création de Humus, export région voisine et sous-région (géotextile)
  3. Mise en place unités mobiles broyeur: véhicules adaptés pour broyer les déchets organiques, récupérer et distribuer des semences, distribuer le fertilisant naturel basé sur méthaniseur ou autre…
  4. Unités mobiles pour récolter, véhicules, en accord avec les paysans, BIA récolte tout ce qui est impossible pour les paysans, en échange, d’un pourcentage global sur les bénéfices de BIA ( redistribué en compte bloqué pour les enfants, bourse école, centre de santé, campagne de vaccination, aide à la construction, puits…)
  5. Unités mobiles transformation récoltes, véhicules adaptés et équipés sillonnent le pays pouvant transformer directement sur place et ensuite faire le switch avec transport ferroviaire ou routier, moins d’urgence, car conservation à température ambiante possible dés la pasteurisation effectuée.
  6. Logistique centre de production, ( Ferme BIA) , voie ferroviaire, camions, véhicules TT .
  7. Les paysans récupèrent leur première récolte ( vente marché local, accord BIA rachat production mobile et fixe pour non périsable pour transformation gamme produits crus et finis.).
  8. Fabrication de semanciers, pour préserver et échanger des variètés anciennes, semences anciennes, de ruches …
  9. Implantation moulin fixe dans région, farine tapioca, de qualité, nutritive.