QUI SOMMES NOUS ?

 

Une équipe passionnée d’agroécologie, d’agroforesterie, de nutrition, de préservation des variétés locales, et de la biodiversité locale.

Nous pensons que la Reforestation sous forme de Coopérative permacole d’intérêts sociales peut permettre à certains pays et écosystèmes d’aborder l’alimentation et l’agriculture de demain autrement.

Nous avons pour objectif de développer un projet de Coopératives permacoles basées sur l’agriculture traditionnelle et sauvage (Fukuoka) où l’intervention humaine est très limitée, une agriculture du non faire.

Ce concept est particulièrement bien adapté à la Guinée Conakry, la densité de sa nature, son climat tropical, sa géographie font que nombreuses zones ont pu être préserver durant de nombreuses années et le deviendront si nous intervenons au plus vite, car c’est une course contre la montre face aux projets miniers économique en tout genre.

Nous souhaitons ainsi créer un cercle permacole, en commençant par l’identification des terres, (terrains abandonnés, miniers pollués, défrichés, des cultures sauvages appartenant à l’état ou à des agriculteurs sans moyen pour les exploiter); mettre en place leur gestion, reboiser, gérer les déchets organiques, créer des semanciers, réaliser les récoltes, le stockage, la transformation mobile au plus proche des paysans ( produit périssable), puis la transformation de produits finis crus avec un modèle économique bien défini, sortir l’agriculture de type familiale ( qui ne permet pas aux paysans de sortir de la pauvreté),  regrouper les producteurs, évitez les intermédiaires, pensez à une agriculture alternative qui combine : économique et sociale, permettre la création d’ emplois, d’énergies renouvelables et durable, non polluante, et permettre une autre alimentation non basée sur les brisures de riz importé..

La création de cercle vertueux permacole débutera de la gestion des déchets à la création d’une gamme de produits ( alimentaire, non alimentaire, organique, engrais, insectes, semences…), ce cercle prendra forme avec la préparation des terres agressés ( multi-cultures, arbres à croissance rapide adapté au sol et à la région), le décompte des récoltes sauvages en accord avec les paysans ( cultures et arbres sauvages), la généralisation de fertilisant naturel ( humus ( déchets organiques, export pays voisins, idem fertilisant…), la production d’un charbon de bois compacté; de plantes médicinales ( thé tisane moringa, citronnelle, quinine rouge écorce… kinkeliba, artémésia…) et de la création d’une gamme complète de produits nutritifs cru ( jamais transformés) ; tout ceci permettront de garantir une sécurité alimentaire, nutritive, équilibrée sans carence ; de s’assurer de l’autonomie en bois de chauffe, cuisine, eau… une plus value sur l’ensemble de la chaine, mais aussi de créer des gammes de produits pour l’export finançant la promotion de tous ces produits cités (visant à réduire le coût pour le marché local pour que ces produits soient accessible au plus démunis) ; bien sûr tout ceci encadré d’une labelisation BIA, une appellation controlée BIA, pour garantir un produit 100% naturel.

C’est à partir de cette réflexion et de l’ observation de l’ensemble du territoire guinéen, que l’on se rend compte qu’il n’est pas necessaire de planter à tout prix, environ 60% des arbres « sauvages » sont en capacité de produire et sont délaissés, idem pour les cultures sauvages, aucune infrastructure existante et personne ne s’interesse à ces productions car peu importantes aux yeux des populations locales habitués à un autre régime alimentaire.

Quand aux cultures humaines, la majoirité sont des mono-culture, traitées, très peu valorisées à l’export, sauf pour le riz local exporté partout dans le monde entier, ou dans les pays voisins qui disposent des réseaux de distribution export plus développés, de logistiques, et de moyens pour gérer tous ces besoins.

Les terres identifiées ( terrain minier abandonné après exploitation, friche agricole délaissé car trop pollué ou en faillite, mangrove massacré…), qui passeront de mono-cultures, stressées par l’homme seront régénérées de façon naturelle, en combinant les arbres et cultures appropriées ( copie de ce qui là auparavant) ; ensemble ces cultures luttent contre les maladies, les animaux sauvages (haies naturels, couloirs naturels) ; à ceci on y associe le humus naturel, les pulvérisations naturelles avec des fertilisants naturels.

On trouve encore de nombreux paysans qui utilisent des techniques traditionnelles, surtout les personnes agés, adaptées aux cultures locales, permettant une agriculture saine, durable, mettant en valeur les cultures et les arbres, c’est là la véritable chance de la Guinée, de plus on se rend compte que la jeune génération souvent attirée par la ville, refait le chemin inverse car se rend compte d’une qualité de vie meilleure en zone rurale.

Luttez contre la présence de grande exploitation qui ont fait leur apparition ; propriétés d’ hommes d’affaire qui peuvent parfois laisser penser qu’ils  vont aider ce secteur, mais ils sont souvent plus avide de faire pousser vite et sans éthique pour faire du chiffre ; polluant les sols; contaminant les nappes, mais surtout utilisant des désherbants, insecticides, engrais chimiques de façon systématique, préférant les mono-cultures, déracinant la majorité des arbres présents, défrichant sans raison, cultivant des cultures non présentes auparavant sur certain sol et maltraitant les paysans, pour leur incompétence alors qu’ils sont compétents mais avec des techniques traditionnels.

Faire comprendre à la Guinée que la majorité du pays peut être un modèle d’agricole « permacole » et que de reproduire ce qu’a fait la côte d’ivoire, le Sénégal, la Sierra Léone ( huile de palme) en se transformant en grenier de l’agriculture intensive, de type agribusiness, et supprimant les cultures vivrières, nous allons droit dans le mur ! La sécurité alimentaire de la région est menacée, le Sénégal s’en rend compte ( terres surexploitées, maltraitées, polluées, nappes phréatiques vides…, cultures sans valeur nutritive), le pays vient de lancer un appel d’offre international concernant l’alimentation du future, afin de changer les habitudes alimentaires au Sénégal car les ressources vont finir par manquer.

Il est temps de faire ces changements en Guinée et ailleurs mais pour combien de temps encore?

NOURRIR AUTREMENT LA POPULATION !